Libération Nord le plus Ancien des Mouvements de Résistance croix de Lorraine

Naissance de Libération-Nord - Ses traits distinctifs

Le syndicalisme et la Résistance

L'organisation et l'action

Le second voyage à Londres

Libération-Nord et l'armée secrète

Les hommes de Libération-Nord

Maurice Bouladoux

Oreste Capocci

Jean Cavaillès

Léon Chevalme

Roger Deniau

Albert Gazier

Eugène Jaccoud

Robert Lacoste

Charles Laurent

Pierre Neumeyer

Christian Pineau

Henri Ribière

Louis Saillant

Gaston Tessier

Jean Texcier

Victor Vandeputte

Paul Verneyras

Jules Zirnheld

Charles Laurent

Né le 18 mars 1879 à Paris (XIVe arr.), mort le 10 juillet 1965 à Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise), Charles Laurent entre à la Caisse des dépôts et consignation en 1899 et participe à la création de la Fédération des Fonctionnaires dont il est secrétaire général à partir de 1909. Réformé, Charles Laurent n’est pas mobilisé en 1914, il est affecté comme payeur aux Armées avec le grade de capitaine mais reste dans la région parisienne. Membre du bureau confédéral de la CGT, il est aussi membre du Conseil national économique de 1925 à 1940. Journaliste, il est un des principaux rédacteurs de La Tribune des Fonctionnaires, sa signature apparait aussi dans Le Quotidien, Le Populaire…

Charles Laurent participe dès décembre 1940 au Comité d’études économiques et syndicales, première manifestation de la CGT dans la Résistance, groupe qui est l’origine de Libération-Nord. Dès la fin de 1940, Charles Laurent, Pierre Neumeyer et Robert Lacoste participent à la création de Libération-Nord aux côtés notamment de Christian Pineau, Louis Saillant, Gaston Tessier, Henri Ribière et Jean Texcier. Charles Laurent met notamment à la disposition du mouvement une ronéo de la Fédération pour reproduire des exemplaires du journal. Membre du comité directeur de Libé-Nord dès sa création en décembre 1941, il devient trésorier du mouvement et le représente au CNR en 1943.

Charles Laurent part pour Londres en octobre 1943 où il parle à la BBC et se rend ensuite à Alger où il siège à l'assemblée consultative provisoire comme représentant de la CGT clandestine, puis à Paris, préside la commission d'épuration, et au printemps 1944, la commission des finances. Il reste à la tête de la Fédération générale des fonctionnaires jusqu’au début de 1946, année où il est proposé par le bureau confédéral de la CGT comme commissaire du gouvernement à la banque de l’Union parisienne.

Charles Laurent est président du CAR de 1957 à 1963 et insiste, dès son élection, sur l’émotion suscitée par la réapparition du nazisme et de l’antisémitisme.

Source : Equipe du Département AERI.

Traduction : Gabrielle Ciceri